Le regard des autres...
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Le regard des autres...
bon, j'ai enfin un peu plus de mauvais temps pour rester enfermé !! pour le coup, je vous soumet ici un petit texte illustré sur lequel j'aimerais bien avoir un retour critique... vous pouvez y aller je suis pas en sucre, le but étant d'être constructif sur le fond et la forme...
pas de mise en page particulière, juste un récit illustré d'une quinzaine d'images...pour que la lecture puisse être globale, je mets l'intégralité en un seul post, même si ça risque d'être un peu lourd ! Je suis preneur de toutes remarques sur le texte et les photos, l'harmonie et la digérabilité de l'ensemble...
donc si vous passez par là et avez 5 minutes à y consacrer...
pas de mise en page particulière, juste un récit illustré d'une quinzaine d'images...pour que la lecture puisse être globale, je mets l'intégralité en un seul post, même si ça risque d'être un peu lourd ! Je suis preneur de toutes remarques sur le texte et les photos, l'harmonie et la digérabilité de l'ensemble...
donc si vous passez par là et avez 5 minutes à y consacrer...
Dernière édition par rabouin le Jeu 11 Avr - 20:52, édité 1 fois
rabouin- Billebaudeur
- Date d'inscription : 07/03/2012
LE REGARD DES AUTRES...
Une fin de brame comme une autre...
Début octobre en Sologne, le rut du cerf s'achève doucement.,supplantant à l'agitation passée, la quiétude et la douceur d'un été indien, propice au repos des guerriers. La douceur de l'été indien, propice au repos des guerriers, fait oublier l'agitation passée. Certes, le brame n'est pas une guerre en soi, mais la nature a voulu que ce don de vie ne se fasse pas sans concession...
Les bruyères et les fougères en lambeaux jonchent le sol piétiné de la place tandis que les laricios pleurent septembre en d'épaisses larmes astringentes.Cet automne encore, la forêt portera les stigmates de ces instants somptueux où les besoins de l'espèce l'emportent sur ceux des individus. L'abnégation, au-delà de l'entendement, semble démesurée, proche de la folie.Cet automne encore, la forêt portera les stigmates de ces ardentes chaleurs.
Combien même les besoins des populations de cervidés priment sur l'intégrité des individus, l'abnégation des mâles dépasse l'entendement. Si les cerfs dominants et certains opportunistes ont la faveur des biches, les plus faibles, au mieux, rongent leur frein, saison après saison, en attendant que ne vienne un jour leur tour. Mais il n'en est pas toujours ainsi, il arrive parfois que la passion l'emporte sur la raison. Aussi, toute relégation ne se faisant pas sans accroc, certains, par trop d'audace, connaissent parfois un sort tragique...
Début octobre en Sologne, le rut du cerf s'achève doucement.
Les bruyères et les fougères en lambeaux jonchent le sol piétiné de la place tandis que les laricios pleurent septembre en d'épaisses larmes astringentes.
Combien même les besoins des populations de cervidés priment sur l'intégrité des individus, l'abnégation des mâles dépasse l'entendement. Si les cerfs dominants et certains opportunistes ont la faveur des biches, les plus faibles, au mieux, rongent leur frein, saison après saison, en attendant que ne vienne un jour leur tour. Mais il n'en est pas toujours ainsi, il arrive parfois que la passion l'emporte sur la raison. Aussi, toute relégation ne se faisant pas sans accroc, certains, par trop d'audace, connaissent parfois un sort tragique...
Mais tandis que les maîtres exténués abandonnent le champ d'amour, bien calme désormais, la vie reprend son cours habituel. Bientôt, le chant incessant des mésanges et le bourdonnement des insectes font oublier les puissants raires, le martèlement des sitelles l'entrechoquement des bois. L'endroit reste pourtant bien le même, mais quelques heures auront suffit pour que ne change radicalement l'atmosphère. Le brame est bien fini, cette année du moins, et ses principaux acteurs vont à présent céder la place, à d'autres...
Aux abords d'une souille, près de la coulée séculaire qui longe un petit étang dont la torpeur de l'été a épongé quelques mètres de sable, gît la carcasse d'un cerf. Ivre de vie quelques jours plus tôt, le voilà agonisant dans la fange où il s'efforce en vain d'apaiser les séquelles de son ultime combat. Il abandonnera ici ses congénères, ainsi que tout espoir de reproduction, pire encore, la vie. Lui qui, voilà peu, arborait fièrement ses épois sous la lune, défiant ses rivaux par de puissants cris de rage, fait désormais bien pâle figure, abandonné à son triste sort et appartenant déjà au passé.
Une émanation inhabituelle attire mon attention. Coutumier de l'endroit, je perçois ces effluves sans pouvoir encore en déterminer la provenance. Prudemment, à pas feutrés, je m'approche en décrivant de petits cercles, guettant les moindres bruits ou mouvements suspects.
Une forme inerte se démarque de la souille. Scrupuleusement, je la regarde, je la sens, puis m'avance pour mieux l'apprécier. Mais brusquement je me fige devant la soudaine apparition de ces deux sangliers semblants avoir déjà découvert ce trésor. Ils s'en approchent rapidement et entament un opportun festin, sans aucun égard à celui qui fut jadis le roi des lieux. Cène ironique où le seigneur occupe une funeste et macabre place de choix.
Le bruit de la mastication qui d'ordinaire m'insupporte, fait monter en moi la convoitise et un appétit grandissant. Je me manifeste bruyamment, comme pour revendiquer cette trouvaille et m'approche avec véhémence pour signifier ma détermination à me l'accaparer. Plus surpris qu'apeurés, les deux pilleurs s'éloignent me laissant la part belle pour un délectable repas. Je savoure ma réussite en fondant sur ma proie, n'y tenant plus de fouir ses entrailles et de me délecter de sa panse. La dépouille est mienne, je vais pouvoir m'en repaître, non sans avoir affirmé une dernière fois mon fier statut de conquérant.
Le cerf fond à mesure que les jours passent. Je ne suis plus le seul désormais à en revendiquer la primeur et il semble que tous les sangliers du secteurs soient attirés par cette manne providentielle. La concurrence devient insupportable et les laies suitées investissent les lieux sitôt la nuit tombée. Des marcassins sont même de la partie ; ceux-là n'auront pas attendu longtemps pour goûter les saveurs raffinées de la chair.
D'autres bêtes rousses se dévorent jusqu'à l'os les moindres tendons du corps putréfié. Ils apprécieront qu'en Sologne plus qu'ailleurs, le nombre de cadavres gisant le long des routes ou dans les bois ajoutera originalité et substance à leurs menus. Il est vrai qu'à la longue, les inépuisables tas de maïs ne distraient plus.
La nuit passée, me revoilà sur les lieux du carnage. Il n'aura sans doute pas fallu longtemps après mon départ pour que d'autres me succèdent. La carcasse est plus entamée encore, elle a même été rapprochée de l'eau par d'impétueux coups de boutoirs. Je me sens contrains de sortir plus tôt chaque jour pour profiter seul des derniers reliefs.
Mais voilà qu'une silhouette nouvelle apparaît le long de la berge. Je m'écarte quelque peu pour mieux appréhender ce qui la pousse à s'approcher. Avec d'infimes précautions, un jeune cerf s'avance pas à pas, décomposant méticuleusement ses foulées. Le clapotis de ses pas à la surface fait gicler les bancs d'alevins en de scintillantes gerbes d'argent dans lesquelles s'engouffrent les perches en maraude.
Je le dévisage mais peine à lire son regard qui oscille du corps à terre à celui qui s'en repaît. Il scrute son congénère sans sembler pourtant le considérer comme tel.
Je parais secondaire à ses yeux dans cette scène conjuguant l'indicible évidence de son devenir et sa résignation à l'accepter. Après deux longues minutes, tandis qu'il semble, circonspect, vouloir s'éloigner, et que je m'approche à nouveau, il revient vers moi, stupéfait semble-t-il, du spectacle qui s'offre à lui. J'en suis presque gêné de me savoir ainsi devant lui. Je garderai cette image en tête longtemps encore, incapable d'interpréter vraiment ce que nous avons tous les deux vu à cet instant précis. Quiconque aurait observé cela n'en saurait pas d'avantage...
Je parais secondaire à ses yeux dans cette scène conjuguant l'indicible évidence de son devenir et sa résignation à l'accepter. Après deux longues minutes, tandis qu'il semble, circonspect, vouloir s'éloigner, et que je m'approche à nouveau, il revient vers moi, stupéfait semble-t-il, du spectacle qui s'offre à lui. J'en suis presque gêné de me savoir ainsi devant lui. Je garderai cette image en tête longtemps encore, incapable d'interpréter vraiment ce que nous avons tous les deux vu à cet instant précis. Quiconque aurait observé cela n'en saurait pas d'avantage...
Six jours seulement auront eu raison de la dépouille. Abandonnant ainsi les vestiges du défunt roi, nous autres sangliers laissons derrière nous l'opportunité à un glorieux innocent, de confondre encore le futile et l'essentiel, et de prendre crânement possession, de ce qui, nous, nous indiffère. Celui-là même s'imaginant parfois prendre nos effets pour notre cause ! Nous resterons, nous, plus terre-à-terre, savourant le quotidien tel qu'il nous sera donné, tout en nous efforçant de ne pas trop avoir à le subir, dussions-nous, pour notre besoin, nuire à ce qui nous entoure. Mais aucunement nous n'imaginerions prendre la vie par simple convoitise de ce qu'elle représente, au détriment de ce qu'elle est.
Aussi les temps changent, et désormais ainsi va la vie. Nous voilà tous réduits à de simples trophées. Notre existence ne se justifie plus que par quelques grammes d'os ou d'ivoire, en retour de quelques tonnes de maïs et de betteraves, sous le couvert tacite d'équilibrer l'ensemble par quelques grammes de plomb. Nous autres, d'ailleurs, ne sommes pas dupes. N'en tirons-nous pas profit chaque jour ? Quelle serait notre vie sans ce gigantesque théâtre ? Nous nous en remettons donc au quotidien, jusqu'à ce que nous nous effondrions au sol, par manque d'agressivité ou par excès de défense, terrassés d'incompréhension, dans un fracas assourdissant. Qui donc prendra enfin un jour la mesure de ce qui nous anime et lui redonnera sa juste valeur ? Nous faudra-t-il, toujours et encore, nous efforcer de regarder ailleurs et, résolus, nous en remettre aux autres... ?
Dernière édition par rabouin le Mer 10 Avr - 11:52, édité 3 fois
rabouin- Billebaudeur
- Date d'inscription : 07/03/2012
Re: Le regard des autres...
bon mon kiki j'ai lu et apprécier les images sont harmonieuses avec le texte cela retrace bien la fin du brame et les péripétie que le cerf doit affronter à chaque année et le commencement d'une nouvelle saison avec les périodes des hommes en rouge fluo il y à du vécue (le cochon) des images un peu forte mais pas repoussante le juste milieu d'ailleurs j'y est retrouvé une images de concours pour moi c'est captivant on à envie d'en découvrir plus
Dernière édition par Le Moucheur 51 le Mer 10 Avr - 7:03, édité 2 fois
La photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard, mais il faut pas mal de cul aussi
Re: Le regard des autres...
c'est superbement raconté, et les photos sont bien dans le ton, le macabre est devenu onirisme, et on découvre que l'écrivain est un sanglier au cours du récit( mais nous on le savait déjà )
il y a cependant un ou deux mots ou tournures dans le début qui me gênent un peu, mes idées:
"supplantant à l'agitation passée, la quiétude et la douceur d'un été indien, propice au repos des guerriers" > la douceur d'un été indien, propice au repos des guerrierssupplantant évinçant l'agitation passée
"les larmes astringentes" bof, mais pas de proposition... ou les larmes ambrées alors
"instants somptueux" pouquoi pas violences somptueuses
"L'abnégation, ( ) au-delà de l'entendement, semble démesurée, proche de la folie". pas trop compréhensible pour un lecteur "candide", je propose: l’instinct de reproduction semble démesuré, au delà de la raison, proche de la folie
un peu après, "l'issue tragique", j'aurais bien vu le sort tragique perso...
voilà pour l'intro, pour le reste ça me va bien
tu veux faire concurrence à ton collègue Sébastien Acker
PS: à la 2ème lecture, je me demande si y'aurait pas moyen de modifier un peu la transition quand le sanglier "commence à parler lui même..." (les photos des premiers sangliers, le cerf mort, et le sanglier d'après... ) un peu mixer tout ça pour qu'on se rende compte plus doucement que c'est le sanglier qui parle...
mais bon, ça passe pas mal quand même, c'était l'intro qui me gênait le plus... un peu trop emphatique pour mon goût, on croirait du "jean Bruce" croisé avec du "Zola "
il y a cependant un ou deux mots ou tournures dans le début qui me gênent un peu, mes idées:
"supplantant à l'agitation passée, la quiétude et la douceur d'un été indien, propice au repos des guerriers" > la douceur d'un été indien, propice au repos des guerriers
"les larmes astringentes" bof, mais pas de proposition... ou les larmes ambrées alors
"instants somptueux" pouquoi pas violences somptueuses
"L'abnégation, ( ) au-delà de l'entendement, semble démesurée, proche de la folie". pas trop compréhensible pour un lecteur "candide", je propose: l’instinct de reproduction semble démesuré, au delà de la raison, proche de la folie
un peu après, "l'issue tragique", j'aurais bien vu le sort tragique perso...
voilà pour l'intro, pour le reste ça me va bien
tu veux faire concurrence à ton collègue Sébastien Acker
PS: à la 2ème lecture, je me demande si y'aurait pas moyen de modifier un peu la transition quand le sanglier "commence à parler lui même..." (les photos des premiers sangliers, le cerf mort, et le sanglier d'après... ) un peu mixer tout ça pour qu'on se rende compte plus doucement que c'est le sanglier qui parle...
mais bon, ça passe pas mal quand même, c'était l'intro qui me gênait le plus... un peu trop emphatique pour mon goût, on croirait du "jean Bruce" croisé avec du "Zola "
Re: Le regard des autres...
merci à vous...
pour la petite histoire, ce sont mes premiers essais à l'écriture
pour le coup, il s'agit d'un "article" que je me risque à proposer à un magazine cynégétique...
mais bon, comme certaines idées en poussent d'autres, il m'importe d'avoir des retours critiques pour d'éventuels projets à venir.
Pour la forme, les images proposées ne seront peut-être pas toutes retenues, de même que le texte dans son intégralité...(ou pas du tout !!)
et feront l'objet d'une mise en page, donc l'ordre présenté ici ne correspond pas forcément à ce que l'on pourrait voir sur le papier.
bref, j'ai effectivement revu l'intro, qui par maladresse et trop de remaniements gagnait en lourdeur ce qu'elle perdait en cohérence
merci James ! avec ta permission, je vais te reprendre une ou deux idées, mais je vais toutefois garder les larmes astringentes, je trouve que l'épanchement de résine correspond bien à ces pansements sur les stigmates cités plus haut...
idem pour l'abnégation dont font preuve les cerfs...il s'agit au moins de cela amha...
concernant le système du sanglier narrateur, en fait, j'ai voulu garder un temps l'ambigüité entre sa position et celle du photographe/spectateur. mais je reconnais que je n'ai pu m'empêcher par un manque de technique (et de travail) de maintenir ce doute sur la totalité du texte...mais comme la position du sanglier ne m'indiffère pas, j'ai cédé volontiers à l'envie de lui laisser la première personne sans pour autant trop céder dans l'anthropomorphisme. Par ailleurs, cela me protège un petit peu dans la conclusion vis-à-vis du commanditaire et du lectorat visé. Le sanglier n'étant pas trop en phase avec certaines visions de la chasse et de la communion avec son environnement...
J'édite donc l'intro...
pour la petite histoire, ce sont mes premiers essais à l'écriture
pour le coup, il s'agit d'un "article" que je me risque à proposer à un magazine cynégétique...
mais bon, comme certaines idées en poussent d'autres, il m'importe d'avoir des retours critiques pour d'éventuels projets à venir.
Pour la forme, les images proposées ne seront peut-être pas toutes retenues, de même que le texte dans son intégralité...(ou pas du tout !!)
et feront l'objet d'une mise en page, donc l'ordre présenté ici ne correspond pas forcément à ce que l'on pourrait voir sur le papier.
bref, j'ai effectivement revu l'intro, qui par maladresse et trop de remaniements gagnait en lourdeur ce qu'elle perdait en cohérence
merci James ! avec ta permission, je vais te reprendre une ou deux idées, mais je vais toutefois garder les larmes astringentes, je trouve que l'épanchement de résine correspond bien à ces pansements sur les stigmates cités plus haut...
idem pour l'abnégation dont font preuve les cerfs...il s'agit au moins de cela amha...
concernant le système du sanglier narrateur, en fait, j'ai voulu garder un temps l'ambigüité entre sa position et celle du photographe/spectateur. mais je reconnais que je n'ai pu m'empêcher par un manque de technique (et de travail) de maintenir ce doute sur la totalité du texte...mais comme la position du sanglier ne m'indiffère pas, j'ai cédé volontiers à l'envie de lui laisser la première personne sans pour autant trop céder dans l'anthropomorphisme. Par ailleurs, cela me protège un petit peu dans la conclusion vis-à-vis du commanditaire et du lectorat visé. Le sanglier n'étant pas trop en phase avec certaines visions de la chasse et de la communion avec son environnement...
J'édite donc l'intro...
rabouin- Billebaudeur
- Date d'inscription : 07/03/2012
Re: Le regard des autres...
bon, alors, la vraie question c'est: t'en as mangé ou pas du cerf dans la souille
Re: Le regard des autres...
bon ben c'est vendu
ils étaient même preneurs de la première mouture...(enfin, je m'attends à ce qu'ils éditent ou coupent suivant les mises en page...encore qu'ils me demandent de leur en faire une proposition...)
merci à vous !
pour la question...ben disons que j'ai plutôt mangé de la vase, de la flotte et du temps !! une semaine d'affût !! 8 h par jour ! ça tue le rabouin ! mais bon, vous connaissez ma patience !
ils étaient même preneurs de la première mouture...(enfin, je m'attends à ce qu'ils éditent ou coupent suivant les mises en page...encore qu'ils me demandent de leur en faire une proposition...)
merci à vous !
pour la question...ben disons que j'ai plutôt mangé de la vase, de la flotte et du temps !! une semaine d'affût !! 8 h par jour ! ça tue le rabouin ! mais bon, vous connaissez ma patience !
rabouin- Billebaudeur
- Date d'inscription : 07/03/2012
Re: Le regard des autres...
Salut le Philou !!
Ca parait vraiment a prime abord un concept extra, le fait de faire parler l'animal, c'est bien écrit, des les premières lignes je savais que c'était le gruik qui causait !! Vraiment une très bonne idée avec des images dures mais qui refletent PARFAITEMENT tout ce qui doit se passer lors de ce genre d'évènements animaliers !!
Je ne suis pas un très grand lecteur, mais si un jour et je te le souhaite ca sort en livre et ben il sera dans ma bibliothèque et je me régalerais certainement
J'adhère à 200%
Ca parait vraiment a prime abord un concept extra, le fait de faire parler l'animal, c'est bien écrit, des les premières lignes je savais que c'était le gruik qui causait !! Vraiment une très bonne idée avec des images dures mais qui refletent PARFAITEMENT tout ce qui doit se passer lors de ce genre d'évènements animaliers !!
Je ne suis pas un très grand lecteur, mais si un jour et je te le souhaite ca sort en livre et ben il sera dans ma bibliothèque et je me régalerais certainement
J'adhère à 200%
Dernière édition par Rick Hunter le Mer 10 Avr - 16:23, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Le regard des autres...
Bon bah j'arrive un peu tard mais si tu me permet de te donner mon avis sur ma première réaction a la lecture du texte....
L'avant propos est trop chargé de termes inutiles voir contraignants pour le reste du récit Je me suis même dit " Tiens c'est curieux, le sanglier raconte mieux que le photographe ! Et comme t'es un pote me suis dit "Sois cool, dit lui !" . Sinon mise a part ce début un peu lourd le reste du texte me semble prometteur pour un premier essai ! Il y a peut être aussi un classement différent des images a envisager, mais après tout, ça finalement... c'est un peu plus le boulot de l’éditeur ! Sinon je trouve que la trame est bonne....
Félicitations mon cher !
Bon comme il est toujours plus facile de critiquer que de composer, je te rajoute quelques idées de retouches pour cet avant propos, a toi de voir si cela ne sort pas trop de l'esprit que tu voulait donner a ce chapitre
astringentes
Combien Même si les besoins des populations de cervidés priment sur l'intégrité des individus, l'abnégation des mâles dépasse l'entendement. Si les cerfs dominants et certains opportunistes ont la faveur des biches, les plus faibles eux rongent leur frein, saison après saison en attendant esperant que ne vienne un jour leur tour. le jour ou viendra leur tour.
Bon si ça marche, j'veux une dédicace sur mon exemplaire !
L'avant propos est trop chargé de termes inutiles voir contraignants pour le reste du récit Je me suis même dit " Tiens c'est curieux, le sanglier raconte mieux que le photographe ! Et comme t'es un pote me suis dit "Sois cool, dit lui !" . Sinon mise a part ce début un peu lourd le reste du texte me semble prometteur pour un premier essai ! Il y a peut être aussi un classement différent des images a envisager, mais après tout, ça finalement... c'est un peu plus le boulot de l’éditeur ! Sinon je trouve que la trame est bonne....
Félicitations mon cher !
Bon comme il est toujours plus facile de critiquer que de composer, je te rajoute quelques idées de retouches pour cet avant propos, a toi de voir si cela ne sort pas trop de l'esprit que tu voulait donner a ce chapitre
Le rut du cerf s'achève doucement, la douceur de l'été indien propice au repos des guerriers faisant oublier l'agitation passée.rabouin a écrit: le rut du cerf s'achève doucement, la douceur de l'été indien, propice au repos des guerriers, fait oublier l'agitation passée.
Bruyères et fougères jonchent en lambeaux le sol piétiné de la place tandis que les pins laricios pleurent septembre en d'épaisses larmesLes bruyères et les fougères en lambeaux jonchent le sol piétiné de la place tandis que les laricios pleurent septembre en d'épaisses larmes astringentes
Combien même les besoins des populations de cervidés priment sur l'intégrité des individus, l'abnégation des mâles dépasse l'entendement. Si les cerfs dominants et certains opportunistes ont la faveur des biches, les plus faibles, au mieux, rongent leur frein, saison après saison, en attendant que ne vienne un jour leur tour.
Bien que restant le même, en quelques heures seulement l'endroit a changer radicalement d'atmosphere. Pour cette année du moins le brame est bien fini, et ses principaux acteurs vont à présent céder la place à d'autres ...L'endroit reste pourtant bien le même, mais quelques heures auront suffit pour que ne change radicalement l'atmosphère. Le brame est bien fini, cette année du moins, et ses principaux acteurs vont à présent céder la place, à d'autres...
Bon si ça marche, j'veux une dédicace sur mon exemplaire !
Amicalement Pascal.
«Une photo parle tout de suite, il n’y a pas besoin d’explications, tout le monde comprend la même chose.» ( Yann Arthus-Bertrand )
Site: http://pascaldesjeux.wix.com/nature-en-pixels
Re: Le regard des autres...
merci mon lapin Perthois et mon rickyky
vous ne les aimez pas ces larmes astringentes !!
mais moi si
bien sûr que je te permet de me donner ton avis, c'est même cela que je te demande
pour tes remarques, pas beaucoup d'écart sinon quelques sensibles façons d'écrire, le fond restant le même...
Pour l'heure, j'ai calé le texte (retiré une ou deux coquilles) et envoyé le tout au mag qui programmera ça dans les mois qui viennent, sans doute avant l'été...
sinon, qu'est-ce que vous pensez de la sélection des photos ? et des images elles-mêmes ?
vous ne les aimez pas ces larmes astringentes !!
mais moi si
bien sûr que je te permet de me donner ton avis, c'est même cela que je te demande
pour tes remarques, pas beaucoup d'écart sinon quelques sensibles façons d'écrire, le fond restant le même...
Pour l'heure, j'ai calé le texte (retiré une ou deux coquilles) et envoyé le tout au mag qui programmera ça dans les mois qui viennent, sans doute avant l'été...
sinon, qu'est-ce que vous pensez de la sélection des photos ? et des images elles-mêmes ?
rabouin- Billebaudeur
- Date d'inscription : 07/03/2012
Re: Le regard des autres...
Bah c'est pas que j'aime pas, mais si le lecteur lambda commence a penser qu'il va falloir en plus d'un dico un guide de botanique pour comprendre certains termes dès la cinquième ligne du bouquinrabouin a écrit: vous ne les aimez pas ces larmes astringentes !!
En ce qui concerne les images pour moi, mise a part la deuxieme qui, bien que originale reste trop bruitée a mon goût et qui risque au final de déteindre par rapport a la qualité des autres , celles proposées ici sont bien choisies, collent bien au texte, ne sont pas choquantes et démontre d'une façon efficace un épisode souvent ignoré de la vie sauvage qui est a nos portes
Maintenant si tu en a d'autres a nous soumettre...
Amicalement Pascal.
«Une photo parle tout de suite, il n’y a pas besoin d’explications, tout le monde comprend la même chose.» ( Yann Arthus-Bertrand )
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Re: Le regard des autres...
ok merci...
ben pas d'autres images de prévues, mais bon, une 15aine pour un peu plus de 1000 mots, ça risque déjà de faire chargé...
ben pas d'autres images de prévues, mais bon, une 15aine pour un peu plus de 1000 mots, ça risque déjà de faire chargé...
rabouin- Billebaudeur
- Date d'inscription : 07/03/2012
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